Wyl Tsadokiel
Messages : 19 Date d'inscription : 27/07/2015 Age : 29
| Sujet: Code RP Tony Mer 29 Juil - 11:29 | |
| RED SUN
(METTRE UNE MUSIQUE COOL) Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. Blablablablablablablablablablablabalblablablablablablablabalbalbalablabalablaba. | |
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Wyl Tsadokiel
Messages : 19 Date d'inscription : 27/07/2015 Age : 29
| Sujet: Re: Code RP Tony Lun 10 Aoû - 19:29 | |
| Ambiance Comment était-il arrivé ici ? Il n'en avait tout simplement aucune idée. Cette route, il l'avait pourtant déjà empruntée plusieurs fois pour se promener dans les environs de Vaguelone ou Entrelasque avec Mina, et jamais il ne l'avait vue. Une petite bifurcation sur la droite en prenant la route qui séparait Méanville de Vaguelone comme Zack l'avait prédit, et il se trouvait à présent dans un long tunnel qui ne semblait pas avoir de fin, même en accélérant un peu au-delà de la vitesse limitée. Était-ce bel et bien le chemin qui devait mener à la fameuse Ville Noire ? Si on en croyait les contes de fées et ce que son associé lui avait dit en rentrant de chez le Luthier, c'était pourtant la bonne direction à suivre… Et si cela faisait partie du processus ? Et si, comme le jeune homme l'avait affirmé, la cité où les rêves semblaient scintiller comme les lumières des plus hauts gratte-ciels se trouvait dans un autre plan de la réalité, tout comme la Forêt Blanche ? Non, ce n'était pas possible. N'importe qui qui possédait un esprit logique et rationnel pourrait aisément confirmer que tout ceci n'était qu'un ramassis de foutaises et que…
« Mais qu'est-ce que... »
Un ciel aussi sombre que la nuit, alors que le rockeur avait quitté Méanville en début d'après-midi. Des lampadaires illuminant la route dépourvue du moindre véhicule qui semblait s'étendre à perte de vue comme dans les films d'action ou de science-fiction. Même à Volucité la chaussée n'était pas aussi bien goudronnée et éclairée… Axelle aurait sans doute adoré faire de la moto ici. Mais qu'allait-il penser ? Ce n'était pas le moment d'avoir la tête à ces choses-là, pas à un moment pareil ! Depuis quand cette ville était-elle là ? Pourquoi personne ne pouvait la voir à part quelques élus seulement ? Tout ceci était purement impensable ! Et toutes ces questions qui demeuraient sans la moindre réponse… Définitivement, Zack allait devoir fournir des explications cette fois-ci. Enfin, s'il se trouvait vraiment dans les locaux de Desperado Records. D'ailleurs, comment allait-il trouver ce bâtiment au sein de si nombreux buildings, tous plus grands les uns que les autres ? Surtout qu'avec ce ciel noir et sans lune – qui, il fallait l'avouer, faisait revenir des souvenirs très désagréables au rockeur où il avait bien cru qu'il allait mourir un nombre incalculable de fois – il était quasiment impossible de discerner la moindre différence entre les constructions de béton et de verre. Qui sait, peut-être qu'un passant lui donnerait le chemin, à défaut d'un panneau qui lui permettrait de se repérer dans cet espèce de labyrinthe urbain ? Enfin, c'était à supposer que Zack ne soit pas le seul habitant de cet endroit. Non, c'était absurde, il devait forcément y avoir des gens qui devaient travailler ici, sinon tout cela n'aurait aucun intérêt.
Tony roula bien pendant une quinzaine de minutes avant d'enfin quitter la route qui s'apparentait au périphérique de la ville pour s'approcher des immenses colosses noirs dont les lumières scintillaient au cœur de cette espèce de nuit perpétuelle. Ou du moins, c'était le délai que le musicien pensait avoir vécu, mais en jetant un coup d’œil à l'horloge de l'auto-radio, pas une seule minute ne semblait avoir passée entre le temps où il était sorti du tunnel et au moment où il venait de quitter le périphérique. Croyant d'abord à un dysfonctionnement, il jeta un coup d’œil à sa montre, puis à l'écran principal de son téléphone portable. Mais le problème était exactement le même. Quatorze heures sept. Il fallait se rendre à l'évidence, le temps s'était arrêté, ou au moins, ne fonctionnait pas à la même allure que dans ce qu'il fallait maintenant appeler « le monde réel ». Il était dans un endroit où certaines notions physiques ne semblaient pas avoir d'emprise, d'où le ciel noir qui semblait être perpétuel dans cet endroit. Il était bel et bien dans une sorte de dimension parallèle. Ce qui voulait dire que tout ce que Zack lui avait dit était vrai. Que ce soit sur cet endroit, sur Rex, la Forêt Blanche… et même sur son père.
« Papa… Pourquoi tu m'as rien dit ? Et merde. »
Il fallait qu'il s'arrête une seconde pour réfléchir. Toutes ces informations s’enchaînaient à une vitesse folle et il ne tenait pas à ce que cela crée un accident. Ce serait bête de mourir pour si peu, surtout qu'il était à deux doigts de signer un contrat qui était censé lui permettre de créer des musiques bien plus percutantes. Car en plus de sa nouvelle guitare, le jeune homme lui avait parlé de conditions d'enregistrement optimales et d'autres rêves de musiciens qui paraîtraient sans aucun doute inimaginables aux yeux de simples débutants dans le monde du show-business. Des promesses qui devaient forcément cacher quelque chose, mais il n'arrivait tout simplement pas à voir quoi, même après toutes ces années passées à négocier avec les chefs de maisons de disques les plus renommés, comme David Roadrunner. Aussi préféra-t-il se garer à côté du trottoir un instant et plongea la tête dans ses mains en prenant une grande inspiration.
Ou du moins, simplement se vider la tête et penser à autre chose, le temps que toutes ces informations soient bien traitées pas son cerveau…
« Driiiiiiiiiiiiing ! Driiiiiiiiiiiiiing ! »
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