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 Professeur S. Breckenridge

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Guest Corail

Guest Corail


Messages : 66
Date d'inscription : 21/05/2013

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MessageSujet: Professeur S. Breckenridge   Professeur S. Breckenridge I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:29

Vos papiers s'il vous plait, Carte d'identité.





    Professeur S. Breckenridge Tumblr_o8qipqwzLC1vw3o6mo2_250




    ♦ Nom: Breckenridge.
    ♦ Prénom: Stanislas Donaghan.
    ♦ Date de Naissance et Age: 02/09/1974. | 48 ans.
    ♦ Nationalité: Britannique.
    ♦ Ville d'origine: Welwyn.
    ♦ Ville de résidence: Manchester.
    ♦ Ascendance: Sang-Mêlé.
    ♦ Métier/Etudes: Professeur de Défense Contre les Forces du Mal | Directeur de la maison Poufsouffle. | Ex-Etudiant à l'USL. | Ex-Auror. | Ex-Directeur Adjoint du Bureau des Aurors.
    ♦ Ecole fréquentée et éventuellement maison: Poudlard. > Poufsouffle. | USL.
    ♦ Animal de compagnie:
    ♦ Pouvoir spécial:












Je veux le connaitre, parlez moi plus de lui.




    ♦ C'était comment à et avant Poudlard ?:

    On ne peut pas dire que j'ai vu le jour dans un climat de paix. Dans les années 70, sévissait une grande guerre d'une atrocité rare. C'était la première fois que la communauté de la sorcellerie se retrouvait en guerre. Elle a connu des disparitions, angoisses, meurtre et violences selon les volontés d'un homme qui avait de sombres desseins. La guerre s'est soldée par la disparition de cet être maléfique, et voilà que le montre retrouva un ciel plus compatissant à l'égard de tous. Ceci jouant sur mon éducation, je sais que mes parents en ont réellement bavé durant ces années de conflit - ce pourquoi ils ne prirent pas le risque de procréer une seconde fois. Mais cette même seconde fois arriva quelques années après pour qu'ils me fassent une petite sœur. Une sœur qui n'aura pas à subir les conséquences d'une guerre. J'ai souvent eu l'air songeur quant à l'éducation de ma petite sœur qui ne semblait pas entravé, je ne sais pas pourquoi... la curiosité était déjà à son comble si jeune. Mes parents m'ont inculqué bien des préceptes quant à la magie - à la fois ils voulaient que je les rende fiers... Autant ils voulaient que ça m'intéresse. Des fois il n'est pas possible de s'approprier ces deux intérêts, j'ai justement fait en sorte de marquer le coup en devenant un très appréciable Monsieur Je-Sais-Tout.

    L'école moldu m'enseignait bien des choses, mais j'étais persuadé que Poudlard me forgerait. J'étais sûr que le monde de la magie était plein de surprises. Il n'y avait aucune réelle raison de se faire d'illusions pas vrai ? Après tout : la guerre est passée, le mal est derrière nous ? Il a été étouffé et enterré hm ? Je savais que tout pouvait arriver, mais je me refusais de croire que tout se passe mal durant les sept années où j'allais découvrir mon nouveau foyer. Alors voilà qu'à mes onze ans, je ne pus cacher une certaine fierté à l'idée de rentrer à Poudlard. Le trajet fut long, le chemin de traverse éveilla bien des merveilles en moi... La rencontre d'autre jeune sorciers était sympathique, ma liaison à ma baguette qui perdure encore aujourd'hui... Voilà bien des tempêtes qui ont tenté de la faire ployer, en vain. Voilà que dans un élan de courage, j'exposais ma conscience, sur un tabouret de la Grande Salle, à un chapeau. Le Choixpeau Magique. Si à Poufsouffle vous allez, comme eux vous s'rez juste et loyal. Ceux de Poufsouffle aiment travailler. Et leur patience est proverbiale. A l'heure actuelle je surplombais ce souvenir avec une certaine fierté. Car j'étais fier de ma maison : Celle de Poufsouffle.

    Une fois fait, j'étais fier de porter la couleur jaune sur teinte noire. Les sourires grandissant des élèves remplissant la Grande Salle étaient chargés d'optimismes. Je savais d'avance que cette année de découverte allait être enrichissante pour ma personne. Je n'ai eu aucun mal à me sociabiliser avec ceux de ma maison qui prenaient d'avantage d'initiatives pour m'intégrer. A vrai dire j'étais un peu gêné, mais c'est avec la médecine du temps que j'ai appris à m'y faire. Dans mes souvenirs, il a toujours été question que le fantôme de notre maison demeure le Moine Gras et que notre salle commune se situe aux sous-sols, à gauche des cuisines. Sans doute que cela a changé avec le temps, mais pour y accéder il fallait toquer au rythme des syllabes "Helga Poufsouffle" - et ce sur le second tonneau en partant du bas, au milieu de la seconde rangée. Et si le nombre de coups n'était pas respecté, un flot de vinaigre se déversait sur l'intrus. Autant dire que même en temps qu'élève, il m'était arrivé d'oublier le mot de passe au début - J'ai fini par le retenir, jugeant que je puais assez le vinaigre comme ça. Pour ce qui était des cours, j'ai rarement été aussi émerveillés que dans ceux là. Ce qu'on apprenait dans le monde moldu avait autant d'importance, mais ça restait relativement plat... Alors qu'ici, je crois que mon être gardera à jamais les souvenirs que j'ai eu des cours.

    Les Défenses Contre les Forces du Mal me confortaient dans l'idée que nous devions toujours être prêt à subir un quelconque assaut, il fallait se tenir prêt et comprendre autant la philosophie de la théorie et de la pratique dans cette matière. C'est au bout de ma cinquième année que j'ai su forger une réputation de sorcier d'exception bien que mes aînés creusaient toujours une certaine distance entre leur expérience et la mienne. Mais les incapables demeuraient bien inférieurs. Je me suis vu octroyer le poste de préfet durant lequel je montrais un certain côté ... stricte sans pour autant douter de mes camarades. Je savais faire la part des choses, faire ce qui était juste, apaiser les conflits etc... L'Effort Exceptionnel s'inscrivait sur la majorité des matières que j'ai suivi dans l'optique où je passais mes BUSEs. La sixième année s'exécuta dans le plus grand des calmes alors que la septième elle avait pour principe de faire de nous des sorciers confirmés. Le poste de préfet en chef me fut proposé - acceptant malgré les responsabilités, je partais dans l'optique d'aiguiser mes compétences, mon savoir pour obtenir les meilleurs résultats possible pour ce qui était de mes ASPICs. C'est dans la plus grande des fiertés que je m'en suis sortis avec l'Effort Exceptionnel, les notes gravitant autour des mêmes résultats que les BUSEs tout en ayant reçu un optimal dans ce qui semble être mon domaine de prédilection aujourd'hui : Défense contre les forces du mal.


    ♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Plume de Phénix. | Bois de Chêne Blanc. | 30.3 cm.


    ♦ Et depuis qu'il en est sorti ? :

    Au final, moi qui eu cru pendant un instant que le monde tournait dans le sens que nous voulions... Il fallait croire que non. Avant que le crépuscule ne se répande, il y eut des lumières dans ma vie. A commencer par le fait que j'ai réussi à intégrer le cursus à l'USL qui allait me permettre d'être Auror. Cette motivation n'était pas anodine, loin de là. Je me suis souvenus à bien des moments de ma vie la naissance de ma sœur cadette, qui aurait très bien pu grandir dans un climat hostile comme moi. Ce que je voulais, c'était préserver des vies, montrer que nous pouvions pourfendre le mal sans de gigantesques difficultés. J'étais un étudiant relativement respecté, et je me montrais tout aussi studieux malgré la difficulté que m'imposait les cours théoriques et pratiques. Je garde un bon souvenir de mes débuts surtout lorsque j'ai rencontré Eileen, une étudiante qui s'était réorientée dans ma filière à cause de la pression parentale. Elle qui voulait exceller en tant que Magicozoologiste, je la sentais perdu. Je sentais qu'elle ne voulait pas continuer dans le domaine dans lequel je m'épanouissais. Alors je me suis donné la lourde tâche d'éveiller un intérêt chez elle, un intérêt qui aurait fait en sorte qu'elle trouve que devenir Auror ce n'était pas si catastrophique. Et au-delà de mes espérances, elle fit germer sa propre philosophie au fil du temps... Elle était devenue meilleure que moi, bien plus investie... Il fallait croire que des surprises nous en croisions partout. Le temps a passé, on a continué de se côtoyer pour enfin établir une relation sentimentale entre nous. Nous ne partions pas du principe que cela pouvait s'arrêter du jour au lendemain, on vivait au jour le jour.

    On acceptait de se projeter dans l'avenir uniquement si le présent nous le permettait. Les premiers mois marquaient un brin de niaiserie vite apaisée voir stoppée par un événement dont nous avions entendu parlé. Depuis presque trois ans la rumeur comme quoi le Seigneur des Ténèbres était de retour c'était bien propagée. Un an après la naissance de cette rumeur, cette dernière fut confirmée et remettait en cause notre période de paix... Tout allait si vite. Je me souviens encore de ces événements tragique comme la perte de notre figure paternelle de Poudlard. Albus Dumbledore s'était fait occir par Severus Rogue et à partir de là, tout s'envenima. Le Ministère fut vite gangrené par l'Armée de Voldemort. Beaucoup d'étudiant stoppèrent leurs études pour fomenter une révolte. Moi et Eileen avions alors pris la décision de combattre pour libérer Poudlard et notre communauté de l'étreinte maléfique qu'exerçaient les Mangemorts. La haine rongeait mon être, la peur s'étendait jusqu'à mon inconscient. Je dévoilais une haine féroce autant envers les partisans que ceux qui soutenaient les idées du nouveau Ministère - soit de Voldemort. A cette époque, j'ai ressenti une profonde peur. Celle de savoir que tout ce que nous avions contribué à construire s'effondre. Je n'allais pas laisser passer ça, aucun de nous d'ailleurs. Nous formions un groupe d'étudiant, certains bloqués par la peur n'ont pas voulu nous rejoindre, mais notre but était bel et bien de rentrer en contact avec l'Ordre du Phénix afin d'établir une stratégie afin de reprendre les murs de l'école. Nous étions prêt à tout pour y arriver et sauver mon foyer, notre foyer.

    C'est alors qu'après plusieurs essais, nous nous sommes retrouvés traqués par les partisans de l'Armée des Ténèbres. Notre groupe commençait à perdre en effectif, des amis furent prisonniers... Des amis furent assassinés pour avoir résisté. Mais j'ai tenu bon, Eileen s'est montrée plus qu'efficace en repoussant en grand nombre des Mangemorts alors que nous tentions tous de rejoindre l'Ordre du Phénix. Il était compliqué pour nous d'agir dans la discrétion, comme beaucoup... Nos têtes furent mises à prix, et si je conte cette histoire aujourd'hui c'est bien parce qu'ils n'ont jamais réussi à nous ôter la vie. Il était bizarre de voir à quel point la rage de vivre pouvait être un rouage essentiel à l'adrénaline. Je n'ai jamais ressenti de sensations aussi puissante que celle qui nous pousse à survivre. C'est durant cette période que j'ai été obligé de faire appel à des sortilèges que je me suis juré de n'utiliser qu'en cas d'extrême urgence. Les sortilèges impardonnables. Voilà que cette époque exposait bien le fait de tuer ou être tué, je protégeais autant Eileen que le peu d'amis qui nous restait. Je ressens encore la sensation d'avoir ôté la vie à mes opposants, me souvenant de cette lumière verte qui s'était manifestée de ma baguette, percutant de plein fouet celui qui s'en prenait à nos vies. Le corps inerte, et je l'ai utilisé plusieurs fois, c'est ça qui reste dans mon esprit. Je me souviens bien avoir été sous l'emprise du sortilège Doloris là où j'ai cru avoir échoué dans ma mission de protection...

    De toutes les sensations que j'ai pu éprouver durant ma vie, je crois que celle là demeure encore dans mon esprit. Elle perdure, elle s'invite dans mes pensées et me permet de ne pas oublier ce pourquoi je me suis battus par le passé, et ce pourquoi je me bat aujourd'hui. C'est Eileen et mes amis qui sont revenus à moi, bannissant toute lâcheté pour me sauver des griffes des Mangemorts. J'ai pu être traumatisé par la douleur qu'on venait de me faire subir, mais nos idéaux étaient bien plus puissants que ça. Et qu'est ce que la douleur quand la vie des autres a bien plus d'importance que la notre ? Des vies étaient opprimées, enlevées et la mienne était encore intact mine de rien. Alors nous avions continué notre résistance jusqu'à ce que l'on rencontre les partisans de l'Ordre du Phénix. Harry Potter avait réussi à entrer au nouveau Poudlard. L'éclair était tombé. Le chapitre de cette bataille allait être le dernier. Je n'avais ni nouvelles de mes parents ni de ma sœur, je m'inquiétais beaucoup pour eux... Mais je préférais les savoir loin car notre destination finale était toute décidée. Nous allions à Poudlard. C'est là-bas que récupérer le château s'avéra être une tâche plutôt délicate à cause des Détraqueurs, mais pour ma part je les avais assez étudié pour savoir comment en venir à bout... Et une fois le chateau prit, c'est une nouvelle résistance celle qui naquit car l'Armée des Ténèbres était là.

    A ce moment, je n'étais plus en la présence d'Eileen. Cette dernière avait été postée dans la cours de Poudlard, tandis que moi je me trouvais dans la tour d'Astronomie. Nous pouvions les voir au loin. Ils avançaient, et sur une colline il se tenait là. La cible première, la tête d'affiche, le démon, Voldemort. Un noeud se formait autour de mon estomac, repensant au fait que mes parents avaient très certainement eu cette sensation lors de la première Grande Guerre des Sorciers. Je me souviens encore du rythme que ma conscience imposait à ma respiration, aux battements de mon corps qui s'accéléraient au fur et à mesure qu'eux aussi. Et quand la défense de l'école ploya, les hostilités commencèrent. Il m'était difficile de coordonner mes sorts, mais plus les secondes passaient plus je m'adaptais. Jouant sur la défensive au début, j'étais dans une situation où nous étions au bord du gouffre. Mais je me suis dis quelque chose. Un précepte enseigné pendant mes épreuves pratiques : Comparer mes ennemis à quelque chose. Les comparer à des vipères. Je me disais que ce reptile n'est pas plus rapide qu'un homme. Elle est forcément moins costaude, et à peine plus dangereuse, dans le fond son avantage se résumé en un mot: la peur.

    Elle est la seule différence entre la proie et son prédateur. Je me disais de supprimer la peur, de l'éradiquer comme ça aucun serpent ne me mordra. Je suis fasse à une vipère, je décide que la vipère est moins dangereuse que moi, la peur me quitte et je la supprime juste avant de renaître dans l'œil de l'ennemi dans l'espace d'un instant et ça me suffit. Voilà comment j'ai résisté la première nuit. L'annonce du seigneur sonna le glas, des victimes s'entassaient et une de mes plus grosses craintes étaient qu'Eileen en fasse partie. Par le ciel, elle était saine et sauve, mais cela ne cacha pas la vue effrayante qui s'offrait à nous. Des corps sans vie, des adultes, des jeunes étudiants de Poudlard dont la vie s'était terminée avant d'avoir commencé. J'ai encore leur visage en tête... Le néant s'inscrivait parfaitement sur leurs yeux ouverts. Mais le second jour sonna comme l'ultime bataille - celle où tout se décidait. Et pendant de longues minutes, peut-être même des heures nous avons affronté notre destin. Et à travers le crépuscule, un halo de lumière nous indiqua le chemin d'une victoire - celui où le survivant Harry Potter détruisit pour de bon Lord Voldemort.

    La paix était revenu, et pourtant... La satisfaction n'a eu effet que quelques jours. Les jours où nous avions aidé à la reconstruction du chateau entre autre. Mais les images que j'ai vécu, les moments atroces, cette douleur du sortilège Doloris qui restait dans mon esprit aujourd'hui encore... C'étaient des éléments presque traumatisants. Les Mangemorts avaient très certainement perdus, mais ils nous avaient marqué au fer rouge. Ils m'avaient marqué au fer rouge. Je n'étais qu'un des survivants de cette guerre, j'aurai pu mourir d'un sortilège dans le dos comme d'en face. Mais j'ai combattu, et Eileen demeura à mes côtés pendant bien longtemps. Même elle demeura affaiblie, mais nous avions tenu bon. Et dans notre phase de reconstruction - nous avions donné naissance à ce qui est aujourd'hui ma plus grande fierté : Narcissa. J'étais devenu père comme le mien l'est devenu des années auparavant. Je respirais un nouvel air malgré les séquelles de la guerre, et après cette naissance... Nous nous étions mariés. J'étais convaincu que cela pouvait durer, mais l'état de santé d'Eileen se dégradait. C'est une fois à St Mangouste que le personnel discerna un maléfice datant de la bataille de Poudlard, ce dernier s'attaquant à son cerveau... Sa santé était bien trop critique pour qu'ils puissent y faire quoi que ce soit, et moi je demeurais impuissant. Je devais la regarder s'éteindre petit à petit, et contrairement à la guerre, je ne pouvais rien y faire cette fois.

    Peu importe la force que nous puissions posséder, dans ce genre de situation il fallait simplement se demander comment on pouvait profiter du moment présent en sachant que l'on ne pourrait jamais plus se projeter avec cette personne. C'était compliqué, douloureux, autant que subir le sortilège de torture. Narcissa alors encore très jeune, âgée seulement de deux ans ne pouvait pas forcément comprendre ce qu'il se passait. Et quand Eileen est partie, du jour au lendemain, cette flamme s'est estompée avec le vent en moi. Je n'ai pensé qu'à une chose - arrêter ou occir les partisans susceptibles de respirer notre air, soit les rescapés de la bataille. A cette époque j'étais un Auror confirmé, j'avais réussi à me faire une place. La tristesse et la haine nourrissaient mes principes. Je tentais d'être le plus présent possible pour ma fille, ma soeur m'aidant grandement à son éducation - mais mon absence due se faire bien plus pesante car il suffit simplement de regarder notre relation aujourd'hui. Rien de chaleureux. Non j'ai agi en tant que chasseur de mage noir, affichant à mon tableau de chasse un grand nombre de rescapés de la guerre. Certains repentis furent jugés et emprisonnés, d'autres... comme on les appelle : Neo-Mangemorts, ont montré de la résistance et durent être parfois immobilisés voir tués. Je voulais m'imprégner d'un symbole de sécurité pour la communauté magique.

    Je montrais autant d'efficacité dans le domaine administratif que sur le terrain. Il fallait éviter qu'une tragédie comme celle de la bataille ne se reproduise. Mon supérieur était quelqu'un de confiance, une personne qui méritait le respect de toutes les personnes travaillant avec lui. Le directeur en chef du bureau des Aurors n'était autre qu'Harry Potter. Autant marqué que nous par les événements, il montrait cependant plus d'optimisme que moi. Moi qui prônait le dicton : prudence est mère de sûreté. Il me convainquait de rester auprès de ma fille, mon travail longeant la qualité - je ne devais pas m'inquiéter sur la suite des projets que nous élaborions. J'ai tenté bien des fois de me montrer attentionné, je n'avais pas à rejeter ma haine sur mon seul enfant... Elle n'était pas responsable du décès de sa mère. Elle méritait une bonne vie, pourtant je ne supportais pas tant que ça la faille crée en moi. Ce qui fait qu'une fois retourné au travail je me vis être décoré d'un titre auquel j'aspirais - bien que les responsabilités soient importantes... C'est le premier ministre qui me remit la fonction de Directeur Adjoint du Bureau des Aurors. Des années de travail à assurer la sécurité, à mettre derrière les barreaux les menaces pouvant briser bien des vies - à faire renaître un conflit. Je me voulais à la hauteur de ce poste alors j'ai montré autant d'investissement qu'avant, voir plus.

    Mais je réalisais que ma vie privée s'étouffait, que ma vie professionnelle l'étouffait. J'ai toujours tenté d'être présent, échapper aux souvenirs de la mort d'Eileen, d'une enfant pleurant les fréquentes absences de son père. Et ce jusqu'à ce que cette tristesse se transforme vite en colère. Les conflits entre Narcissa et moi naissaient et pourtant, le pire dans tout ça... c'était que j'étais l'unique fautif. Je devais vivre avec ce fardeau, ce poids sur les épaules... Ce poids qui n'était que la traduction des responsabilités que j'ai accepté d'endossé dans l'unique but d'étouffer ma peine : en vain. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai montré un quelconque manque d'assiduité au travail... Loin de là. Je me suis montré fier lorsque Narcissa avait reçu sa lettre d'admission à Poudlard, elle allait vivre certainement le même parcours émotionnel que moi, que son grand-père et j'en passe... Je ne souhaitais qu'une seule chose au fond : qu'elle s'épanouisse. Même avec des amis... Il fallait qu'elle se construise un entourage comme je l'ai fait par le passé. Car l'entourage familial était d'une part nécessaire à l'apprentissage, mais on se construisait aussi à travers le regard de l'autre. Et l'autre c'était les personnes susceptibles de l'apprécier pour ce qu'elle était. Quel père souhaiterait qu'elle n'arrive à rien ? Aucun. Quoi qu'il en soit le temps passait, et il m'arrivait de me dire que je devais faire quelque chose. Plusieurs fois cette idée transperça ma conscience... Alors pourquoi je ne faisais rien ?

    J'avais très certainement peur. Mais les événements douteux depuis 2018 aiguisaient grandement ma curiosité et demandaient beaucoup de temps à ma fonction de Directeur Adjoint. Je demeurais présent pour revoir Narcissa pendant les vacances, mais outre cela je n'ai pas eu le luxe de prendre du temps pour des nouvelles... On notait un assassinat en Juillet 2018, la mort du garde du corps du Ministre de la Magie durant la Coupe du Monde de Quidditch. L'enquête s'était éternisée et le coupable introuvable. Nous n'avions pas débarrassé la terreur de notre communauté, et c'est ce qui m'inquiétait grandement. Je gardais toujours un œil sur l'école qui pouvait être ciblée, mais à aucun moment nous avions eu vent d'un quelconque assaut. Alors nous avions fait l'erreur de nous reposer sur nos laurriers. Là où nos recherches, aussi poussées soient-elles ne montraient aucun résultat - voilà que l'USL fut victime d'un incendie. Rien pouvait nous permettre de déterminer si l'auteur était un Mangemort ou je ne sais quel autre psychopathe. Mais cette affaire fragilisa notre crédibilité quant à nos moyens pour établir la sécurité. Je n'aimais pas ces accusations où la confiance était volontairement abattue. Mais les indices n'étaient qu'un vaste écran de poussière dans lequel notre main vagabondait à la recherche du concret. Mes enquêtes emmenèrent mon regard loin de Poudlard - là où j'ai cherché des réponses avec mes collègues.

    C'est en revenant que j'apprenais que Poudlard avait bénéficié d'un nouveau proviseur aux méthodes... douteuses. Je lorgnais cet homme, mais le Ministère n'avait aucune influence juridique sur le fonctionnement de l'école. Mais les personnes partageant l'idéal des Sangs de Voldemort avaient le don de me faire gerber. Cet idéal se rapprochait d'un racisme condamnable en dépit des scènes de notre histoire. Harry m'interdisait d'agir, je ne devais pas fragiliser davantage la relation entre l'école et le Ministère - et le temps fut une médecine remarquablement efficace dans la mesure où McGonagall avait repris son poste de directrice. Je n'avais pas mon mot à dire, mais depuis cette curieuse affaire sur laquelle je n'ai pas eu le contrôle, j'ai décidé d'étudier attentivement Poudlard. Mais je ne pouvais pas délaisser pour autant mon travail, et je n'étais pas omniscient comme tout-puissant. Non je devais m'assurer que le Département des Aurors inspire une certaine confiance. Bien nombreuses furent les réunions où nous avions entrepris de renforcer la sécurité autour des établissements, de renforcer nos relations avec les créatures magiques, avec l'aide du dit Département, pour assurer qu'il n'y ait aucun conflit. Il fallait tout mettre en oeuvre afin de montrer que nous n'avions pas de failles. Mais bien entendu... Nous n'avions pas eu le temps d'agir.

    L'an dernier, Pré-Au-Lard eut l'idée d'accueillir un parc d'attraction. Rien qui ne puisse éveiller des soupçons pourtant les nouvelles nous ont vite été rapportées. Quelques Aurors sur le terrain pour assurer un rien de sécurité ont vite transplané auprès de ma personne pour m'informer de la situation. Un attentat de masse... Je n'ai pas réfléchit deux fois avant d'appeler plusieurs escouades avec moi - nous nous étions rendus sur place. C'est là-bas que j'ai établi un périmètre de sécurité avant de donner un assaut et évacuer le plus d'élèves possible tout en combattant les responsables de cette infamie. Nous avions dû utiliser la manière forte, car nous n'étions rentrés qu'avec très peu de prisonniers. Cette année je me suis vu occire beaucoup de ces terroristes dont les intentions étaient clairement néfastes pour la vie de mes collègues et surtout... des enfants. Très peu ont battu en retraite, mais 99% de ces ordures ont ployé face à notre contre-attaque. Mon humeur était semblable à un cheval exécutant de fougueuses ruades... Je ne voulais pas que tout cela recommence, et une chose m'avait particulièrement choqué. Aucun professeur n'était présent, je n'avais vu aucun professeur défendre la vie de ceux qui étaient leurs protégés, leurs élèves. De nombreuses discussions j'ai nourri avec Harry, canalisant ma colère pour la déverser dans une sagesse d'esprit stratégique.

    Je ne voyais pas beaucoup de solutions, mais j'ai entrepris d'étudier cet assaut et le groupe de terroriste qui s'était manifesté. Pendant six long mois nous avions pu obtenir des informations venant des capturés avant de les offrir aux détraqueurs par mes soins. Ce qui nous a permis de retrouver les derniers responsables restants afin de les juger pour qu'ils subissent finalement le même et inéluctable sort que leurs associés. Et pendant les autres mois qui ont suivi j'ai entrepris auprès d'Harry de m'engager à Poudlard. Mon expérience était prononcée pour la Défense contre les Forces du Mal et j'avais bien des choses à inculquer aux élèves. Le dernier événement m'avait fait paniqué autant pour les élèves que pour ma fille que j'espérais ne pas avoir perdu... Bien heureusement elle n'avait rien. C'est aux côtés de mon supérieur et de la directrice de l'école que nous avions énoncer nos doutes face aux capacités du corps professoral à protéger leurs élèves et que je pouvais demeurer un bon élément sur ce grand échiquier. Je montrais toujours le même respect envers Minerva, mais nous ne pouvions nous permettre d'avantage de pertes. Elle avait accepté bien entendu, il me fallait dés lors enseigner tout ce que je savais... La rentrée s'annoncera rafraîchissante, peut-être même glaçante pour ceux qui se plaisent dans un certain... confort. Au-delà de ça ils devaient prendre connaissance du monde hostile qui les entourait chaque jour, chaque heure et chaque secondes.


Et sa famille dans tout ça ?



    ♦ Femme : Eileen Narcissa Breckenridge, l'unique femme qui a contribué à mon bonheur sur le long terme. C'est du passé, car son absence a sonné le glas dans mon être. Affaiblie par la guerre contre l'Armée des Ténèbres, nous avions trouvé la force de donner naissance à notre seule fille tout comme de prendre la décision de se marier. Le temps a été un poison mortel contre mon épouse alors qu'une maladie l'a ravagé bien trop rapidement pour que j'ai le sentiment d'avoir été utile. Son absence est l'une des principales cause de mon mal être, la rapidité avec laquelle je l'ai perdu m'a marqué au fer rouge. Elle constituait mon univers, et c'est dans son absence que j'ai dû m'efforcer d'élever le fruit de notre union. Mais il est clair qu'elle occupera toujours mes pensées, que je nourrirai toujours quelque chose à son égard - c'est d'ailleurs cela qui m'empêche d'avancer mais je me refuse à me reconstruire. Son absence a marqué un vide sentimental que je me vois mal combler - par respect à sa mémoire. Il m'est toujours difficile de tourner la page à son sujet, mais je crois que si ça devait arriver... C'est qu'elle me convainc elle-même de passer à autre chose, hormis la chose en soit semble impossible.

    ♦ Enfant : Narcissa Amaryllis Breckenridge. Ma fille unique. Elle demeure autant ma plus grande force que ma plus grosse faiblesse. J'ai tenté de lui apporter au fil des années ce que je pouvais. La vie nous a plus fragilisé qu'autre chose. Elle aura pu souffrir de l'absence d'une figure maternelle et je ne peux que trop comprendre sa tristesse. Mais je n'ai jamais été quelqu'un qui gardait une énorme estime de soit depuis le décès d'Eileen - par conséquent je ne me suis jamais montré à la hauteur. Je n'ai jamais été le père qu'elle attendait que je sois, je n'ai jamais été aussi présent qu'elle le souhaite. Tout ceci donnant naissance à la relation que nous entretenons aujourd'hui. De la distance malgré une proximité obligatoire, sa répartie naissante elle montre de la résistance vis-à-vis de mon autorité en tant que père. Au final il est vrai que je regrette ma mentalité, mais comment se défaire d'un nœud à l'estomac qui nous suit depuis des années ? Certains remettront ma relation avec Narcissa en question et ils ont raison malgré le fait que cela ne les concerne pas. Mais je suis sûr d'une chose, je l'aime énormément, c'est ma fille et je n'ai jamais eu pour l'idée de la renier. J'emplois les mauvais moyens pour le montrer, viendra le jour où je devrais changer - reconnaître mes torts et œuvrer à la reconstruction de notre relation de père à fille.

    ♦ Reste de la famille: Daisy Lullaby Breckenridge. Mon unique sœur, ma cadette. Devenue adulte, elle n'est plus sous ma responsabilité, ou si elle l'a été un jour je n'ai plus à faire attention aux chemins qu'elle empreinte dans sa vie. Je la sais mature et présente, et elle l'a été pour me soutenir lorsque mon épouse a succombé à sa maladie. Elle a grandement contribué à l'éducation de Narcissa, et je lui en serai toujours redevable pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais été seul grâce à elle. Malgré des traits qui ne semblent pas s'apaiser sur ma personnalité, c'est grâce à elle que ma fille n'a jamais manqué de rien. Elle est forcément plus à même d'établir un contact familial avec Narcissa... Plus que moi. Mais cela ne m'aurait pas grandement étonné dans la mesure où elle, elle fut présente pour sa nièce. Je l'ai été pour ma famille, mais jamais assez. Finalement, je ne vois aucune zone de conflit directe entre elle et moi - sauf quand il s'agit de la chaire de ma chaire. Je sais que ses intentions sont bienveillantes, mais je tente pourtant de faire bonne impression, de montrer que je ne m'en fous pas, mais beaucoup d'éléments perturbateurs font que j'entasse déception sur déception.


Il était une fois la vie.



    « Bien le bonjour, je serai votre nouveau professeur de Défense contre les forces du mal : Professeur Breckenridge. Je vous invite à baisser le volume et vous munir d'une plume. Je souhaite jauger votre niveau, alors nous commencerons cette année par un test. »

    J'ai cru entendre des soupires venat de certains élèves. Ils pouvaient soupirer, cela ne marchera pas avec moi. Je n'effacerai ni pitié ni clémence, j'étais assez déterminé à les rendre meilleurs. Ne jamais se reposer sur ses acquis, c'est bien ce que mon expérience et celle de tant d'autres nous a appris. Certains croient que le mal a disparu depuis des années, mais ils se leurrent. Le mal dans cette matière est partout et ils ne devait en aucun cas prendre cela à la légère. La rédaction du jour allait porter simplement sur leurs connaissances qu'ils ont accumulé au fil des années. C'étaient des cinquième années après tout, ils ne pouvaient pas être si mauvais. C'était dans leur intérêt de se forger une forte mentalité et d'avoir tous les outils en main pour fonder des préceptes qu'ils apprendront à d'autre à leur tour.

    Je regardais chaque élève qui m'entourait, me confortant dans l'idée qu'ils ne pouvaient pas sous-estimer les difficultés de l'avenir, après tout... J'ai passé des années à Poudlard sans me rendre compte que les problèmes pouvaient arriver plus tard. Aujourd'hui j'avais le moyen de les préparer, de les aider à enjamber les déviances de la vie, les virages trop serrés. Cette classe ne semblait pas Novice, et sûrement que le regard stricte et la voix presque glaciale pouvait se montrer déstabilisante... voir intimidante. Je tenais simplement à respecter une certaine distance entre eux et moi, qu'ils ne prennent pas trop leurs aises. Ils n'étaient pas novice j'en doute pas, mais je ne pense pas que cela puisse être perçu comme quelque chose d'entravant. Cela me permettra de dire plus de choses sans craindre de me répéter.

    « Vous me rédigerez trois rouleaux de parchemins, recto-verso, sur le thème suivant : le bestiaire des créatures hostiles. Plus précisément j'attend que vous puissiez m'expliquer les caractéristiques et l'historique du Kelpy, du Kappa, de l'Acromantula, et enfin du Basilic. Une fois votre travail finalisé, rendez moi vos parchemins. Vous avez deux heures. »

    Je demeurais encore debout, mes mains accrochées dans le dos. Ce n'était encore une fois qu'un moyen de voir où ils en étaient. Mon regard les surplombant, je me tenais devant mon bureau. M'assurant qu'ils se mettent tous au travail, je voyais déjà quelques esprits tourmentés - ce qui annonçait la couleur. Ces créatures ont été étudiées durant leurs précédentes années, et à part le Basilic ils pouvaient très bien être confrontés à ce genre de créatures. Respirant profondément je me suis éclipsé derrière mon bureau, déposant ma baguette sur le mobilier je regardais l'ensemble de la classe - la balayant du regard en voyant les premières plumes se poser sur les parchemins.

    « Tâchez de faire de votre mieux. Ce travail sera noté et comptera pour vos résultats de fin d'années. »

    Un peu plus de pression devrait les forcer à s'appliquer.




Derrière l'écran, y'a bien quelqu'un ?




    ♦ Autres comptes ?: L. Atlas Ethelred. ♫
    ♦ Points défis utilisés pour créer ce personnage :
    ♦ Age : 21 ans. ♫
    ♦ Présence : Quatre sept jours.
    ♦ Comment t'es arrivé(e) là ?: Phoebitch. ♥
    ♦ Un tit mot ?: Mot. ♫
    ♦ Star de l'avatar : Ben Affleck. ♫


♦ Et le code du règlement ? [arabella j. churchill] | [lalie trust] | [sloane m. o'connor] | [aniek e. frowein].
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